lundi 17 juin 2013

RCA - Assistant Projet DDR Unicef

COOPI en RCA
Depuis 1974 COOPI travaille en RCA pour un développement harmonieux et complet, en faveur tant des individus que des communautés locales. En ce qui concerne les secteurs d’intervention, l'engagement vis-à-vis des réalités locales a encouragé COOPI à établir des plans et à implémenter des projets de développement dans le domaine social, économique, sanitaire, environnemental et de la formation. Les situations de conflit ont amené à la décision de se faire charge de projets d'urgence et de réhabilitation, qui sont aujourd'hui devenus un autre secteur spécifique d’intervention dans le Pays. Grâce à la présence consolidée et constante, ainsi qu’aux relations avec les institutions, les organisations non gouvernementales et les communautés locales, COOPI est reconnue comme un des points de référence pour la coopération internationale en RCA.
Programme
Titre :Réintégration et protection des enfants affectés par le conflit, en particulier des enfants associés aux groupes armés
Secteur : Protection de l’enfant
Objectif spécifique : A Bangui, sur l’axe DAMARA-SUBIT, la protection familiale et communautaire des enfants affectés par le conflit armé est améliorée et les risques d’utilisation des enfants dans le conflit sont réduits. .
Bénéficiaires directs :
400 enfants sont en grande difficultés sont bénéficiaires de ce projet. 300 parmi eux sont des enfants retirés des anciens groupes rebelles membres de la SELEKA aujourd’hui au pouvoir.
Ces enfants sont retirés par l’équipe 1612 (UNICEF et le Bureau Intégré de Nations Unies en République Centrafricaine) chargée de monitoring des six violations graves de l’enfants.
100 autres enfants vulnérable affectés par la guerre, seront identifiés et prise en charge dans ce projet afin de réduire les risques de stigmatisation dont seraient victimes les enfants retirés des groupes et formes armés.
Bénéficiaires indirects :
· 200 enfants démunies de la communauté du 7 eme Arrondissement de Bangui, quartier qui a accueilli le Centre Transit et d’Orientation des enfants retirés de groupes rebelles.
· 500 Enfants seront sensibilisés et participants aux activités éducatives et récréatives dans le 7 eme Arrondissement
· 67 Membres des ONG locales, Autorités locales (leaders communautaires, autorités administratives et des services sociaux sont formés et mobilisés.
· 25.000 Adultes sensibilisés et participants aux activités diverses
Contexte général
La République Centrafricaine est depuis plusieurs années en proie à des multiples guerres et instabilité politique. La dernière guerre date de décembre 2012 jusqu’au renversement de l’ancien régime. La guerre à opposé les rebelles de l’époque de la coalition SELEKA aux FACA et aux éléments fidèles à l’ancien président. Durant les hostilités les deux parties en conflit avaient été accusées d’être auteurs de plusieurs violations graves de droit de l’homme. Les femmes et les enfants ont été la cible des rebelles lors de leur passage. Plusieurs rapports des différents observateurs ont fait état de recrutement d’enfants et de viols sur des femmes et des filles.
Il est difficile actuellement de préciser les chiffres exacts et statistiques des enfants recrutés par les SELEKA. Ces rapports ont fait état d’une centaine voir même de plusieurs milliers d’enfants vues en tenus militaires exerçant des contrôles aux différentes barrières, d’autres ont été observés en uniforme dans les différents escortes des commandants.
Une dizaine d’enfants anciennement sortis de la CPJP et de l’UFDR qui étaient bénéficiaires des projets de réintégration de COOPI et de DRC ont été ré-enrôlés par leurs anciens commandants à Ndélé, Bria et à Bangui. Tous ces commandants sont devenus aujourd’hui des éléments de la SELEKA.
Les nouvelles autorités de Bangui qui ont pris le pouvoir ont encore du mal à garantir la sécurité des biens et des personnes ni même à contrôler les différents groupes au sein de SELEKA qui se livrent encore aux pillages, aux meurtres et aux exactions. La paix et encore fragile et les populations n’ont pas encore confiance à l’armée constituée de nombreux mercenaires étrangers dont leur contrôle échapperait aux nouvelles autorités de Bangui.
Les habitants de Bangui ont encore beaucoup des préoccupations pour leur sécurité, le climat de manque de confiance entre les populations civiles et les militaires règne encore à Bangui et dans le reste des provinces ont il a toujours été rapporté des nombreux cas de tortures et assassinants.
Plusieurs facteurs comme l’absence d’un plan formel DDR et de mixage ou d’unification des militaires de SELEKE et ceux de l’ancienne forces Centrafricaine, la coalition SEKEKA constitués d’anciens ennemies et belligérant d’hier, le nombre élevé des militaires et des mercenaires à Bangui qui réclament leur solde et paiement pour avoir accompagné les autorités à prendre le pouvoir sont des facteurs de risque d’un nouveau conflit.
L’effectif des militaires présents à Bangui est élevé, certains militaires exigent aux nouvelles autorités leurs soldes avant de rentrer. Cependant, une nouvelle guerre dans la situation actuelle ne ferait que fragiliser et aggraver davantage la situation sociale, humanitaire et politique déjà chaotique.
Vulnérabilités des enfants à Bangui et problèmes majeurs de protection
Nombreux enfants enrôlés et ré-enrôlés par les SELEKA ont été entrainés par leurs compagnons d’armes adultes dans les pillages, braquages et meurtres des civiles. La protection des enfants est mise en péril par ce qu’ils sont entrainés dans des missions et opérations périlleuses mettant en danger leurs vie. Trois enfants ont été lunchés et tué par la population au cours d’une opération de braquage et avoir été abandonnés par les adultes qui les ont entrainé dans cette opération. Les risques de protection sont encore énormes pour les enfants enrôlé par ce que, malgré, leur âge et leur fragilité, les enfants sont entrainés dans la consommation de la drogue dont les conséquences demeurent graves et parfois même irréversibles pour d’autres
LE PROJET
Ce projet est à sa deuxième phase, il est la suite d’un projet commencé en mai 2012 dans la préfecture de la Haute Kotto au centre du pays. A six mois des activités, le projet a été délocalisé à Bangui avec un groupe de 28 enfants dont les risques de ré-enrôlement par les rebelles de représailles par les civiles dans la communauté.
Le projet délocalisé va continuer ses activités à Bangui et sur l’axe DAMARA et SUBIT long de 200 Km à partir de Bangui. après relocalisation des activités de Bria à Bangui suite à la guerre de décembre 2012.
Ce projet va continuer à assurer l’accueil temporaire en famille d’accueil ou dans le centre de transit et d’orientation (CTO) et de garantir une prise en charge temporaire et un accompagnement psychosocial. Le but de cet accompagnement psychosocial est de donner les conditions psychologiques et sociales nécessaires au retour de chaque enfant dans sa famille et sa communauté. La réintégration des enfants sortis des forces et groupes armés et l’assurance de leur acceptation et leur participation dans la vie normale communautaire est non seulement une des finalités du projet mais aussi une priorité
La réintégration des enfants sera un processus qui va commencer par l’élaboration d’un projet de vie qui est une réponse à l’inquiétude de l’enfant sur son futur. Ce projet de vie détermine ce que l’enfant attend de projet, ce que chaque enfant voudrait devenir et ce que le projet est en mesure de lui assurer.
Des solutions alternatives à l’armée sont offertes à l’enfant selon son choix et ses aptitudes. Les opportunités pour l’éducation des enfants seront donc renforcées au sein la communauté de retour en favorisant la réintégration scolaire durable des enfants sortis des forces et groupes armés.
Des séances d’études d’opportunités économiques, d’études du marche sont organisées suivies des séances d’orientations des enfants à l’école, dans des formations professionnelles et des activités génératrices des revenues. Toutes ces réponses visent à resocialiser, à autonomiser l’enfant et lui permettre d’être utile et de retrouver de nouveau sa place dans sa communauté.
L’enfant est au centre de son éducation et l’acteur de sa propre destinée et sa propre protection. Le projet encourage la participation effective des enfants dans la planification et l’organisation des activités qui les concernent afin qu’ils puissent donner leurs points de vue sur toutes les décisions les concernant.
Les activités d’éveils, des activités récréatives, créatrices, culturelles et sportives seront organisées dans le centre et dans la communauté pour encourager les enfants à exprimer leurs talents et ceux dont ils sont capables de manières à avoir de nouveau confiance en soi et vis-à-vis des autres de manière également à améliorer une image positive d’eux mêmes.
Ce projet vise de redonner les repères affectifs aux ESFGA et autres enfants extrêmement vulnérables qui les ont perdu durant leur expérience militaire à travers le système d’adulte référent. Chaque enfant sera referé à un adulte pour son accompagnement dans le processus de retour à la vie normale.
Nombreux enfants ont été trompés et mentis par les adultes au cours de leur expérience militaire et ont perdu carrément confiance aux adultes. Pour ces enfants qui ont perdu la confiance aux adultes, ce système vise également l’amélioration de relation de confiance perdu entre eux les enfants et les adultes.
Les filles et leurs bébés feront l’objet d’une attention particulière en vue de s’assurer que les besoins spécifiques des filles sont prises en compte dans le programme de manière à assurer leur épanouissement, le bien être psychosocial et la réhabilitation de leur statut d’enfant et de fille. Une attention particulière sera accordée aux jeunes filles qui sortiraient avec une grossesse et/ou une ou plusieurs bébés. Elles bénéficieront d’un accompagnement psychosocial visant le renforcement de la relation affective mère-enfant et de l’acceptation de l’enfant par la famille de la fille.
Cette démarche passera aussi par l’enregistrement de naissance à l’Etat Civil pour l’obtention de l’acte de naissance et par le tribunal pour l’obtention du jugement supplétif en vue d’obtenir le certificat de nationalité des ces bébés issus des viols et dont leur acceptation par leurs mères et les familles de leurs mères et difficile.
Pour réduire les risques de stigmatisation et de passivités des enfants au sein de la communauté, et dans l’application des principes de PARIS, le projet envisage intégrer dans les activités les autres enfants extrêmement vulnérables issus de la communauté environnante du CTO et éventuellement dans les communautés de retour des enfants.
Ce projet va contribuer à l’amélioration de l’environnement protecteur par la prévention des risques d’exclusion et des violences faites aux enfants par une compagne et mobilisation communautaire pour l’enregistrement des enfants à l’Etat Civil. Ce besoin a été exprimé par les leaders communautaires du 7 eme Arrondissement et des quartiers de Banguma où le CTO est situé.
Une action pilote conjointe de soutien matériel et institutionnel aux structures municipales est convenue pour promouvoir le droit de l’enfant à la nationalité à travers l’enregistrement des enfants à l’Etat Civil. COOPI doit s’assurer que un certains nombre d’enfants démunis du 7 ème Arrondissement sont enregistrés au bureau de l’Etat Civil.
Le projet encourage la participation effective des autres enfants de la communauté à travers l’approches PAIRS EDUCATEURS et/ou l »Enfant pour l’enfant », en vue de promouvoir le droit de l’enfant par les enfants eux-mêmes. Cette démarche prévoit le transfert des compétences et le renforcement des capacités de certains enfants leaders à l’école et dans la communauté qui vont sensibiliser les autres enfants sur les droits et la protection par les enfants eux mêmes.
Aujourd’hui le nombre des enfants enrôlés dans la SELEKA se trouvant Bangui SUBIT et DAMARA n’est pas encore connu, aucune donnée statistique ni estimation n’est disponible. Le plan officiel DDR et de sorties des enfants n’existe pas encore. Cependant dans la nécessité de la sortie des enfants en dehors de tout plan formel, ce projet envisage des réponses urgentes de sortis et de prise en charge des enfants. Cette action alternative consiste à mettre en place des équipes mobiles multidisciplinaires chargées de la vérification, de l’accueil, du référencement des enfants et de la formation des structures et réseaux communautaires locaux de protection. Ces équipes resteront en alerte pour répondre à des éventuelles sorties et réintégration communautaire des enfants sur l’axe DAMARA et SUBIT.
Cette phase étant à cheval entre la précédente phase et la nouvelle, certains enfants bénéficiaires de la précédente phase seront suivi jusqu’à la fin de leur processus. Le retour et réunification à Bria des enfants évacués encore présents à Bangui. D’autres enfnts beneficiaires de la phase passée restés à Bria doivent bénéficier d’un suivi et d’une assistance complementaire et d’un suivi jusqu’à la fin du processus.
Enfin, le projet renforcera les capacités des ONG locales et des structures communautaires locales de protection des enfants, et travaillera à la mise en place des comités communautaires de protection qui seront aussi chargés de l’identification, de référencement et de suivi des cas.
Descrizione e requisiti
Tâches et responsabilités :
Il /elle est responsable des activités suivantes
Appuyer le Chef de Projet dans la programmation, l’organisation et la supervision des activités Sur base de la programmation des activités il assurera le suivi régulier des activités sur terrain En coordination avec l’administrateur du projet, effectuer des contrôles réguliers sur la partie financière du projet ; Assurer le suivi régulier de la base des données en adéquation avec les objectifs et les résultats du projet En étroite collaboration avec le Chef de Projet, organiser et superviser les activités de renforcement des capacités des acteurs des agences gouvernementales. Rapporter à la Coordination Pays ; Engager la communauté à soutenir et faciliter la réinsertion sociale des enfants et la prévention du ré-recrutement et le recrutement des enfants Evaluer périodiquement les activités et toutes les stratégies en vue d’une adaptation aux contextes et en rapport avec les objectifs à atteindre. Veuillez sur l’utilisation des outils, les stratégies du projet ainsi que le respect des procédures internes de COOPI Assurer l’intérim du Chef de Projet à son absence COOPI en tant que co-Lead des groupes de travail inter agence, l’Assistant du Chef de Projet participe à la préparation et à l’organisation des réunions du groupe de travail. Assure en suite, le suivi des recommandations prises pendant les réunions. Appuyer la logistique et l’administration du projet, dans la préparation et le suivi des missions des équipes du projet de terrain. Evaluer avec l’équipe les besoins réguliers et faire un plan d’achat et d’approvisionnement de deux centres.
2) Relations externes, networking
Appuyer le Chef de Projet Gérer dans les relations et la collaboration avec les communautés et les leaders communautaires pour s’assurer de la participation effective des communautés dans les activités communautaires prévues dans le projet ; Appuyer le Chef de Projet dans la collaboration avec les agences gouvernementales déconcentrées.
Réquisits essentiaux
Un minimum de 3 ans d’expériences dans la construction/supervision de la construction des infrastructures sociales en contexte d’urgence/développement en Afrique ; Expérience dans la gestion des projets humanitaires en ONG Excellent niveau en français ; Attitude dynamique et esprit d’adaptation compte tenu des mouvements continus dans les zones d’intervention. Aptitude à vivre dans un environnement multiculturel

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